Syndrome sérotoninergique
Syndrome cholinergique
Syndrome anticholinergique
Syndrome sérotoninergique
Correspond à un excès de sérotonine.
Forme bénigne: nausées, agitation, comportement agressif, paresthésies
Forme grave:
- agitation, confusion
- tremblements, myoclonies
- hypertonie, rigidité musculaire (trismus, rhabdomyolyse)
- mydriase, sueurs profuses, hyperthermie, frissons
- HTA, tachycardie, tachypnée
On rencontre ce syndrome lors des intoxications à l'ecstasy
Syndrome cholinergique
L'acétylcholine est un médiateur exitant au niveau du système nerveux autonome et ce au niveau central comme au niveau périphérique. L'accumulation d'ACH provoque d'abord une stimulation puis une paralysie de la transmission par dépolarisation persistante.
Syndrome muscarinique
douleurs abdominales (++), nausées, vomissements
myosis (+++), bronchoconstriction (+++), bradycardie (+)
vomissements (+++), diarrhée (++), hypersalivation
Syndrome nicotiniques
tachycardie (+), HTA
fasciculations (++), crampes, paralysie notamment des muscles respiratoires
Effets centraux
délire (++), anxiété, confusion
convulsions, coma
Pararlysie des centres respiratoires.
Le traitement repose sur l'atropine à la dose de 2 mg qui antagonise les effets parasympathiques muscariniques périphériques et les effets centraux.
Le pralidoxime (Contrathion®) est l'antidote spécifique des insecticides organophosphorés et des carbamates anticholinergiques à la dose de 200 à 400 mg dans sérum salé isotonique en 30 mn toutes les 6 heures.
Syndrome anticholinergique
Le syndrome anticholinergique ou atropinique est dû à une substance type atropinique qui inhibe les effets de la stimulation de la fibre post-ganglionnaire du parasympathique et possède, à doses plus élevées, une action excitatrice centrale.
Il est typiquement observé dans l'intoxication aiguë par les antidépresseurs tricycliques.
Signes cliniques
Bouche sèche
Constipation, abolition des bruits intestinaux
Mydriase
Troubles de l'accommodation, élévation de la pressionintra-oculaire
Diminution de la secrétion lacrymale
Tachycardie
Risque de rétention urinaire, et de glaucome aigu.
Si fortes doses
Excitation
Confusion mentale
Hallucination
Hyperthermie